Masques narinaires

Masques narinaires : avis, indication et effets indésirables

Masque PPC : indication et avis

En cas de troubles du sommeil diagnostiqués, le patient peut se voir prescrire un dispositif de ventilation en pression positive continue. Ce dispositif se présente sous forme de masque.

Masque facial, masque nasal ou masque narinaire : avis sur les différentes formes de masques

Le dispositif de ventilation par PPC se compose de 3 éléments distincts : un boîtier générateur de débit d’air, relié par un tuyau, à un masque à positionner au niveau du visage. Le masque se présente sous différentes formes, au choix du patient en fonction de son confort et de sa morphologie :

  • Le masque facial ou naso-buccal recouvre à la fois le nez et la bouche. Il s’attache à l’aide de sangles positionnées au niveau du haut du crâne d’une part, de la base du cou d’autre part. Cette forme, d’autant plus encombrante, est recommandée lorsque le patient a l’habitude de respirer par la bouche.
  • Le masque nasal ne couvre que le nez. Son usage suppose une respiration exclusivement nasale. A défaut, le débit d’air augmente et avec lui le risque d’assécher la bouche.
  • Le masque narinaire consiste en une paire de coussinets qui adhèrent aux parois internes des narines. Plus discret, il convient aux patients qui ne tolèrent pas le masque nasal ou facial. Attention, le risque d’irritation est cependant d’autant plus élevé.

Masques narinaires avis

Bilan : moins contraignants que les masques faciaux, le masque narinaire ou nasal, de l’avis général, permet d’améliorer l’observance dans une large mesure. Une bonne observance garantit l’efficacité du traitement.

Masque narinaire pour apnée du sommeil : détecter les symptômes pour remédier au trouble

Le masque narinaire vise à traiter le SAHOS. Syndrome d’apnées hypopnées obstructives du sommeil, ce trouble se matérialise par des interruptions ou des atténuations du flux respiratoire au cours du sommeil nocturne. Légère, modérée ou sévère – lorsque l’IAH (indice d’apnées hypopnées) est supérieur à 30 – l’apnée du sommeil emporte des conséquences lourdes sur le quotidien et l’espérance de vie du patient. Comment détecter l’apnée du sommeil ? Les symptômes sont nombreux, parmi lesquels :

  • Fatigue dès le réveil et somnolence diurne.
  • Difficultés de concentration.
  • Accidents cardio-vasculaires dus notamment à une mauvaise oxygénation du sang.

L’observation de ces symptômes doivent amener le patient à consulter. Le médecin peut prescrire un examen médical de type polysomnographie, qui aboutit à un diagnostic sur la base de la mesure de l’IAH. En cas de SAHOS avéré, le patient peut se voir indiquer l’usage d’un masque narinaire destiné à réduire voire faire disparaître les troubles respiratoires nocturnes et ainsi améliorer son quotidien et son espérance de vie.

Masques narinaires indication

Masque narinaire PPC à pression fixe ou auto-pilotée : les différents modes de débit d’air.

Il existe différents modes de pression positive continue.

  • Le masque narinaire PPC à pression fixe génère un débit d’air constant, déterminé au préalable par le médecin.
  • L’appareil par pression positive continue auto-piloté délivre une pression automatiquement adaptée en fonction de la fréquence des apnées et hypopnées observées au cours des différentes phases de sommeil.
  • Le dispositif PPC à double niveau de pression génère un débit plus faible au moment de l’expiration. Cette forme de masque permet d’améliorer le confort du patient en vue d’augmenter les chances d’observance du traitement.

Masque narinaire : efficacité et autres masques

L’efficacité du masque PPC a été démontrée tous modes confondus – pression fixe, auto-pilotage ou double niveau de pression. Cette efficacité s’observe à plusieurs niveaux :

  • Efficacité immédiate : disparition des difficultés respiratoires et des micro-réveils nocturnes, atténuation de l’envie fréquente d’uriner, diminution des mouvements involontaires.
  • Efficacité à long terme : meilleure capacité de concentration, diminution des états de somnolence, vigilance accrue, meilleure qualité de vie globale.

Cependant, il est important de noter que le dispositif par pression positive continue n’est efficace que si l’observance est suffisante : le patient joue un rôle actif dans son traitement du SAHOS.

Quel masque choisir pour une meilleure observance ?

L’assiduité du patient est particulièrement liée au niveau de confort ressenti. Dans ce contexte, il est important de choisir le bon masque PPC. D’un avis général, le masque narinaire est le moins encombrant et donc le mieux toléré. Composé de petits coussinets nasaux, il n’empêche pas la vision et réduit au minimum la surface de contact entre le dispositif et le visage du patient. Le masque nasal pour apnée du sommeil, plus encombrant, présente néanmoins l’avantage d’une meilleure stabilité. Le masque facial, enfin, s’impose naturellement au patient qui respire par la bouche.

Portés à la même régularité, masque narinaire, masque nasal et masque bucco-nasal sont aussi efficaces.

Masque narinaire : effets indésirables

Masques narinaires effet indesirables

Malgré son efficacité, le masque narinaire présente de nombreux effets indésirables qui peuvent conduire à l’interruption du traitement. Sont notamment mis en cause par plus de 50 % des patients les effets secondaires suivants :

  • Des marques sur le visage lorsque le masque narinaire est mal réglé.
  • Un volume sonore gênant pour le patient et son conjoint.
  • Un inconfort et une altération du mouvement causés par le tuyau qui relie le masque narinaire PPC au dispositif de pression positive continue.
  • Une sécheresse buccale désagréable.
  • La peau, les yeux et le nez irrités.
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